FIIF, c'est l'acronyme d'un concept à la fois de base et qui surplombe tout ce que j'écris sur le sujet. Il relie tout en théorie et en pratique. Forme-Intuition, Intuition-Forme. Essentiellement le lien doit se faire dans les deux sens pour que la compréhension soit véritable.
Dans un cours de Maths par exemple. L'élève regarde la phrase qu'il doit comprendre. Il essaye de capter les intuitions qu'elle évoque. C'est la phase Forme-Intuition. Ensuite il la cache et essaye de la reformuler. C'est la phase Intuition-Forme. Si il n'y arrive pas totalement, il regarde à nouveau la phrase de départ, capte les intuitions qui lui manquent. Cache la phrase et continue Intuition-Forme.
Une fois que FIIF a été fait suffisamment pour qu'il ait reformulé la phrase, comme il s'est aidé plusieurs fois, il recommence FIIF comme précédemment, mais cette fois il aura moins besoin de regarder la phrase de départ.
Si il a encore eu besoin de regarder puis cacher la phrase de départ au milieu du processus IF, il recommence FIIF. Le but est qu'il arrive à intuiter et à reformuler la phrase sans avoir besoin de la regarder en cours de route. En gros, il faut qu'il sache faire FIIF d'un coup.
Il fait de même avec la deuxième phrase. Les intuitions relieront la première phrase à la deuxième dans sa tête et il sera donc capable de faire FIIF sur les deux phrases, donc a accès à une idée plus complexe.
L'intuition fait les liens, elle met toutes les idées en réseau dynamique. Le savoir grandit ainsi, et l'élève le voit directement par la pratique en quelques minutes.
Bientôt on ne dira plus, "As-tu fait tes devoirs ?", mais "As-tu fait FIIF ?". En tout cas je l'espère, car faire ses devoirs n'a pas de contenu méthodologique précis, c'est une expression creuse de ce point de vue. FIIF ou une autre expression du même type qui recouvre cette intuition qu'il faut faire Forme-Intuition et Intuition-Forme pour comprendre vraiment, comme je l'ai expliqué dans l'exemple.
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