vendredi 27 octobre 2017

Cyberup : le cyberpunk optimiste

Je définis le cyberup comme étant un futur cyberpunk sans le pessimisme ambiant caractéristique de ces oeuvres. De fait, il est plus facile de créer de la tension dramatique dans un monde technologiquement avancé mais pessimiste.

Le cyberup raconte l'ascension de l'humanité par la technoscience, d'où les termes "cyber" (cybernétique, donc la technologie) et "up" (haut). Il explore le futur de manière optimiste, ce qui n'empêche pas d'avoir des enjeux. Comme toute science-fiction, elle s'appuie sur la technologie existante et essaye de pousser l'imaginaire afin d'en voir les évolutions possibles.

Actuellement, les technologies exponentielles (aller voir Ray Kurzweil), dont la puissance double tous les un ou deux ans, offrent des possibilités immenses. Ce sont les NBIC : Nanotech Biotech Informatique et Cognitique.

Les enjeux sont, notamment pour les transhumanistes :

L'immortalité par la reprogrammation cellulaire ou les hormones comme une version améliorée du Danazol qui semble reconstituer les télomères, donc prolonge la vie des cellules.

Augmentation de l'intelligence par une hybridation avec des composants informatiques, voir Neuralink de Elon Musk.

La survie de l'humanité sur le long terme, en effet, nous sommes à la merci des menaces galactiques et seule une augmentation de notre puissance technologiuqe pourra nous sauver de cela : météorite, extinction du soleil... Sans compter que des êtres humains augmentés peuvent avoir des expériences de vie beaucoup plus riches. Nous en avons un avant-goût avec internet qui donne accès à une masse immense de savoir.

Dans toutes les oeuvres de SF cyberpunk qui m'ont touchées, il y a toujours une partie lumineuse, le cyberup les amplifie tout simplement.

Elysium : une machine qui gurérit les humains de tout. On pourrait imaginer un monde où cette machine serait généralisée comme point de départ, et non comme point d'arrivée. Regarder les bienfaits que cela apporterait sans que les personnages n'aient à se battre pour y avoir accès. Ou alors une histoire où les savants sont en train de l'inventer.

Transcendence : Une conscience est transférée dans un superordinateur, voir ce qu'il permet de faire sans le groupe terroriste qui veut le détruire pour des raisons idiotes. Il est beaucoup plus intéressant de voir les conséquences bénéfiques de cette intelligence artificielle. A la fin la nanotechnologie de l'IA guérit le monde, mais l'IA meurt. Pourquoi ne pas imaginer que l'IA ne meure pas ?

Gunnm : maîtrise des voyages spatiaux au moins jusqu'à Mars, capacité de créer des corps et des cerveaux artificiels plus performants que les originaux. Desty Nova a même dans son corps des nanomachines qui le guérissent de presque tout et le rendent immortel. Imaginer un monde où ce n'est pas un fou sanguinaire et délirant sur sa recherche du Karma. Il pourrait faire un bien immense.

Terminator Genisys : le "méchant" a été modifié est des nanomachines ont remplacé ses cellules. Il a un comportement idiot car il veut aider Skynet à détruire l'humanité. Pourquoi ? Il y a une séquence où il essaye de convaincre le gentil (qui joue comme un pied), de le rejoindre et d'être modifié à son tour. Il explique que le niveau de conscience que l'on atteint est bien plus grand. Imaginer un monde où c'est effectivement le cas et qu'il n'a pas d'intention d'anihilation de l'humanité pour des raisons scénaristiques, créer artificiellement une tension dramatique : le méchant qui veut détruire le monde contre le gentil qui veut le sauver.

On pourrait imaginer une humanité qui a conscience des vrais enjeux : utiliser la technologie pour nous sauver des danger de l'univers : maladie, faim, souffrance, mort et destruction totale par des phénomènes galactique que nous ne pouvons pas gérer à notre niveau de puissance. L'échelle de Kardashev est à cet égard très éclairante puisque une humanité de type III serait capable, au niveau de puissance galactique, de survivre à tout, sans compter encore une fois que le niveau d'intelligence atteint (c'est à dire la capacité à faire des liens, "inter-ligare" en latin, "entre-lier") permettra aux individus améliorés d'avoir une vie très riche intellectuellement, passionnante par le savoir et le pouvoir qu'elle offrirait.

dimanche 22 octobre 2017

Définition simple de l'intelligence

"intelligence" vient du Latin "inter-ligare", "entre-lier", c'est la capacité à relier les éléments entre eux. Du simple au complexe (comme en français : lettres, syllabes, mots, groupes de mots, phrases...), du particulier au général (pattern recognition, par exemple on sait tous que quand on lâche un objet, il tombe verticalement vers le bas car le cerveau a lié toutes les expériences de chute en une loi générale. Les Maths sont l'étude des lois générales.).

Dans Limitless (2011), Edward Morra définit son intelligence comme étant "connecting the dots", relier les points.

The intelligence is to connect the dots, it is a creative process, it creates links both in the imagination and between the brain cells.

To learn, you have to create, and if you can't do it in your imagination, help yourself with the real world : write, talk, draw, build, anything you want. Because the real world is a perfect memory, it enhances our ability to link.Create until what you learn is easy, then your intuition will link it to the other things, making you understand at a superior level, more complex.

Smart characters

Intelligence is "inter-ligare" in Latin, "between-link", it is the creative process of linking. Genius comes from the Latin "genius", "produce", like in "generate", it is a man who create many links, far beyond others, from simple to complex. They also make more pattern recognition, see the general laws of things.

Fictional


Emmett "Doc" Brown, Back to the future.
Will Hunting, Good Will Hunting
Edward Morra, Limitless.
Brian Finch, Limitless.
Gregory House, House M.D. .
Sherlock Homes, Sherlock Homes.
Dr. Henry Morgan, Forever.
Frank Walker, Tomorrowland.

Real

Ramanujan
Pascal
Descartes
Gödel
Gauss
Einstein
Galois
William Sidis
Ray Kurzweil
MIchio Kaku
Leonardo da Vinci