lundi 18 décembre 2017

Réaction à "Dieudonné raciste.".

Commentaire d'une amie :

Sale pourriture!! Antisioniste, Dieudo ? Mais vous avez de la m... dans les oreilles. C'est un salopard de raciste, point.

Tous contre le FN
21 hrs ·
"Qui a provoqué qui, qui a volé qui ? [entre les juifs et les nazis]. J'ai ma petite idée mais enfin bon..."
À toutes celles et à tous ceux qui disent "mais non, Dieudo n'est pas contre les juifs mais contre les sionistes, il fait très bien la distinction entre les deux".
Un peu de sérieux et un peu d'honnêteté intellectuelle... Que vous faut-il de plus ?
Mbala Mbala, bouffi de haine, se permet de tenir des…
youtube.com

Ma réaction :

Il est lui-même issu du métissage d'une blanche et d'un noir, cela devrait amener à dépasser les avis trop simples sur cet homme, comme pour Zemmour (qui biaise sur d'autres thèmes chez Ruquier à mon avis), Juif lui-même, que l'on traite à demi-mots d'antisémite parce qu'il a fait remarquer dans son livre "Le suicice français " et chez Ruquier que Vichy avait fait un pacte avec le diable pour protéger 95% des Juifs français et déporter les Juifs étrangers. D'ailleurs, dans ONPC, l'affrontement entre idées simples et idées complexes est explicite, Ruquier disant "C'est trop complexe." et à Zemmour de dire : "Si vous voulez en rester aux idées simples, restez-en aux idées simples, mais l'histoire est complexe.".

La grande force des idées simples est qu'elles se propagent plus facilement, elles sont plus rapides à transmettre car plus courtes, surtout celles avec un fort impact émotionnel. Du genre : "Les Juifs sont riches car voleurs." ou "Dieudonné est antisémite.".

Conséquemment, ce que je vais écrire aura vraissemblablement peu d'écho : Il a dit une chose intéressante sur le racisme chez Taddei, que l'on est tous racistes naturellement, et qu'il faut combattre ce racisme en nous pour accéder à l'universel. Je ne sais pas si il le pensait, mais je trouve l'idée juste. J'ajouterais que faire de l'histoire, accéder à une pensée complexe rationnelle, scientifique, est ce qui permet de s'élever entre autres au-dessus du racisme.

Mais revenons un peu sur l'argument de Ruquier "C'est trop complexe.". Est-ce vraiment trop complexe de dire que Vichy a choisi de protéger les Juifs français et a déporté les Juifs étrangers ? Pas vraiment. Mais alors, où réside la difficulté ? A mon avis, la difficulté est que l'on identifie Vichy au mal émotionnellement, et l'idée que le mal ait pu faire quelque chose de bien introduit une dissonance cognitive, une contradiction entre deux émotions opposées appliquées à un même objet. Vichy ne peut pas être bon ET mauvais pour un esprit émotionnel. Ce qu'est Ruquier visiblement, et ce qu'est moins Zemmour sur ce sujet, puisqu'il est rationnel, du latin "ratio", couper, il fait la part des choses, il est analytique, ce qu'a fait remarquer la présentatrice de "Zemmour et Naulleau", Anaïs Bouton, à plusieurs reprises. Il s'extrait de la vision simple : Vichy antisémite, dépasse l'émotion négative, ce qui est d'autant plus difficile qu'il est Juif lui-même, donc il faut une grande force de volonté pour aller dans le sens opposé de la répulsion que Vichy doit lui inspirer naturellement.

Sources :

Dieudonné chez Taddei : https://www.youtube.com/watch?v=JHAOMIPbgsA
Zemmour chez Ruquier : https://www.youtube.com/watch?v=SV4IK7yC56Y

vendredi 27 octobre 2017

Cyberup : le cyberpunk optimiste

Je définis le cyberup comme étant un futur cyberpunk sans le pessimisme ambiant caractéristique de ces oeuvres. De fait, il est plus facile de créer de la tension dramatique dans un monde technologiquement avancé mais pessimiste.

Le cyberup raconte l'ascension de l'humanité par la technoscience, d'où les termes "cyber" (cybernétique, donc la technologie) et "up" (haut). Il explore le futur de manière optimiste, ce qui n'empêche pas d'avoir des enjeux. Comme toute science-fiction, elle s'appuie sur la technologie existante et essaye de pousser l'imaginaire afin d'en voir les évolutions possibles.

Actuellement, les technologies exponentielles (aller voir Ray Kurzweil), dont la puissance double tous les un ou deux ans, offrent des possibilités immenses. Ce sont les NBIC : Nanotech Biotech Informatique et Cognitique.

Les enjeux sont, notamment pour les transhumanistes :

L'immortalité par la reprogrammation cellulaire ou les hormones comme une version améliorée du Danazol qui semble reconstituer les télomères, donc prolonge la vie des cellules.

Augmentation de l'intelligence par une hybridation avec des composants informatiques, voir Neuralink de Elon Musk.

La survie de l'humanité sur le long terme, en effet, nous sommes à la merci des menaces galactiques et seule une augmentation de notre puissance technologiuqe pourra nous sauver de cela : météorite, extinction du soleil... Sans compter que des êtres humains augmentés peuvent avoir des expériences de vie beaucoup plus riches. Nous en avons un avant-goût avec internet qui donne accès à une masse immense de savoir.

Dans toutes les oeuvres de SF cyberpunk qui m'ont touchées, il y a toujours une partie lumineuse, le cyberup les amplifie tout simplement.

Elysium : une machine qui gurérit les humains de tout. On pourrait imaginer un monde où cette machine serait généralisée comme point de départ, et non comme point d'arrivée. Regarder les bienfaits que cela apporterait sans que les personnages n'aient à se battre pour y avoir accès. Ou alors une histoire où les savants sont en train de l'inventer.

Transcendence : Une conscience est transférée dans un superordinateur, voir ce qu'il permet de faire sans le groupe terroriste qui veut le détruire pour des raisons idiotes. Il est beaucoup plus intéressant de voir les conséquences bénéfiques de cette intelligence artificielle. A la fin la nanotechnologie de l'IA guérit le monde, mais l'IA meurt. Pourquoi ne pas imaginer que l'IA ne meure pas ?

Gunnm : maîtrise des voyages spatiaux au moins jusqu'à Mars, capacité de créer des corps et des cerveaux artificiels plus performants que les originaux. Desty Nova a même dans son corps des nanomachines qui le guérissent de presque tout et le rendent immortel. Imaginer un monde où ce n'est pas un fou sanguinaire et délirant sur sa recherche du Karma. Il pourrait faire un bien immense.

Terminator Genisys : le "méchant" a été modifié est des nanomachines ont remplacé ses cellules. Il a un comportement idiot car il veut aider Skynet à détruire l'humanité. Pourquoi ? Il y a une séquence où il essaye de convaincre le gentil (qui joue comme un pied), de le rejoindre et d'être modifié à son tour. Il explique que le niveau de conscience que l'on atteint est bien plus grand. Imaginer un monde où c'est effectivement le cas et qu'il n'a pas d'intention d'anihilation de l'humanité pour des raisons scénaristiques, créer artificiellement une tension dramatique : le méchant qui veut détruire le monde contre le gentil qui veut le sauver.

On pourrait imaginer une humanité qui a conscience des vrais enjeux : utiliser la technologie pour nous sauver des danger de l'univers : maladie, faim, souffrance, mort et destruction totale par des phénomènes galactique que nous ne pouvons pas gérer à notre niveau de puissance. L'échelle de Kardashev est à cet égard très éclairante puisque une humanité de type III serait capable, au niveau de puissance galactique, de survivre à tout, sans compter encore une fois que le niveau d'intelligence atteint (c'est à dire la capacité à faire des liens, "inter-ligare" en latin, "entre-lier") permettra aux individus améliorés d'avoir une vie très riche intellectuellement, passionnante par le savoir et le pouvoir qu'elle offrirait.

dimanche 22 octobre 2017

Définition simple de l'intelligence

"intelligence" vient du Latin "inter-ligare", "entre-lier", c'est la capacité à relier les éléments entre eux. Du simple au complexe (comme en français : lettres, syllabes, mots, groupes de mots, phrases...), du particulier au général (pattern recognition, par exemple on sait tous que quand on lâche un objet, il tombe verticalement vers le bas car le cerveau a lié toutes les expériences de chute en une loi générale. Les Maths sont l'étude des lois générales.).

Dans Limitless (2011), Edward Morra définit son intelligence comme étant "connecting the dots", relier les points.

The intelligence is to connect the dots, it is a creative process, it creates links both in the imagination and between the brain cells.

To learn, you have to create, and if you can't do it in your imagination, help yourself with the real world : write, talk, draw, build, anything you want. Because the real world is a perfect memory, it enhances our ability to link.Create until what you learn is easy, then your intuition will link it to the other things, making you understand at a superior level, more complex.

Smart characters

Intelligence is "inter-ligare" in Latin, "between-link", it is the creative process of linking. Genius comes from the Latin "genius", "produce", like in "generate", it is a man who create many links, far beyond others, from simple to complex. They also make more pattern recognition, see the general laws of things.

Fictional


Emmett "Doc" Brown, Back to the future.
Will Hunting, Good Will Hunting
Edward Morra, Limitless.
Brian Finch, Limitless.
Gregory House, House M.D. .
Sherlock Homes, Sherlock Homes.
Dr. Henry Morgan, Forever.
Frank Walker, Tomorrowland.

Real

Ramanujan
Pascal
Descartes
Gödel
Gauss
Einstein
Galois
William Sidis
Ray Kurzweil
MIchio Kaku
Leonardo da Vinci

mardi 26 septembre 2017

Le ruissellement ne fonctionne pas, vive le ruissellement !

http://iris-recherche.qc.ca/blogue/le-ruissellement-ne-fonctionne-pas-vive-le-ruissellement

Le FMI a tranché. La fameuse doctrine de l'économie de ruissellement (trickledown economics) ne fonctionne pas. Donner des avantages aux plus riches pour qu’ils redynamisent l’économie par leurs choix judicieux aurait été un échec sur plus de 30 ans. Il semblerait, au contraire, que c’est en misant sur l’augmentation des revenus des 20 % les plus pauvres qu’on parvient à avoir véritablement un effet positif sur la croissance, et ce, tant dans les sociétés en voie de développement que dans les économies avancées.
En tant que think tank de gauche, il y aurait de quoi se réjouir: un institut reconnu pour imposer des restrictions économiques à la population sous prétexte de redressement est en train de dire que c’est plutôt la réduction des inégalités, par exemple à travers un fort taux de syndicalisation, un salaire minimum qui s’approche du salaire médian et une structure de taxation qui fait moins de cadeaux aux plus riches, qu’il faut viser. Et pourtant, quand j’ai lu tous les articles qui remettaient en question ce dogme persistant du reaganomics, je n’ai pu que pousser un soupir. C’est que ce n’est pas la première fois qu’on nous démontre que le ruissellement économique est un mythe.
En décembre dernier, c’était l’OCDE qui nous annonçait que moins d’inégalités était synonyme de plus de croissance économique. Elle invitait d’ailleurs les politiciens à ne pas seulement essayer d’améliorer le sort des plus démunis, mais de viser plus large, par exemple en mettant en place des politiques qui avantagent les 40 % les plus pauvres de la société. Selon elle, ce n’est pas en évitant l’indigence qu’on arrive à stimuler l’économie, mais en permettant un réel enrichissement de la base.
L’an dernier, contre toute attente, un dense livre sur l’économie a connu un succès international. Le capital au XXIe siècle de Thomas Piketty démontrait clairement comment la part de richesse accaparée par les plus riches va en augmentant aux dépens de ce que possède le reste de la société. Comment en est-on arrivé là? Par des choix politiques et économiques. Selon lui, le choix que les pays industrialisés ont fait après la Deuxième Guerre mondiale, d’imposer plus fortement les plus nantis a contribué grandement à réduire les inégalités en améliorant la situation financière de l’ensemble de la population. C’est ensuite que ça se gâte, quand les Reagan et Thatcher sont arrivés au pouvoir avec d’autres ambitions économiques. Plutôt que de favoriser des mesures sociales, un État fort ou un système de taxation progressiste, ils misent sur une réduction de services, un retrait de l’État de son rôle social et une réduction de la charge fiscale des nantis. Le ruissellement peut ensuite s’opérer. Ces choix, censés aider tout le monde par le ruissellement, n’ont profité qu’aux plus riches, nous dit Piketty.
Il y a trois ans, un chapitre a été consacré au ruissellement dans le livre Zombie economics de John Quiggin. Dans ce livre, l’auteur aborde plusieurs théories économiques et explique comment celles-ci ont été maintes fois démontées, sans que les personnes qui y croient soient capables de s’en détacher. Le ruissellement côtoie dans ce livre la grande modération (la fin des cycles économiques), l’hypothèse des marchés efficients (le prix sur le marché financier est un bon étalon de la valeur réelle des actions), la loi de Say (tout ce qui est économisé est investi et l’offre crée la demande), la privatisation (parce qu’à but lucratif et en concurrence, le privé fait tout mieux) et l’austérité expansionniste (réduire les dépenses de l’État améliore la confiance dans l’avenir, donc induit plus d’investissement). Malgré le fait que l’expérience et la science démentent la réalité de ces théories, elles sont encore remâchées et recrachées comme vérité et comme base à des politiques publiques.
Si l’on remonte encore un peu le temps, en 2007, un rapport sur le ruissellement est publié par un économiste en chef de l’OCDE en collaboration avec deux professeurs, l’un de Harvard et l’autre de l’Université nationale d’Australie. Ils y étudient les données provenant de 12 États d’économies avancées de 1905 à 2000 pour n’y voir aucune relation entre la part de richesse des plus nantis et la croissance économique. Au contraire, ils observent qu’un déclin de cette part dans les années 1960 a un effet statistiquement significatif dans l’augmentation du PIB dans les années suivantes.
Peut-être est-ce encore trop près d’aujourd’hui? Peut-être que ça prend plus d’années pour intégrer les leçons des scientifiques? Alors, allons encore plus loin. En 1994, soit un peu plus d’une dizaine d’années après l’arrivée des politiciens néolibéraux au pouvoir, les économistes Alberto Alesina et Dani Rodrick ont analysé les données provenant de l’OCDE et de la Banque mondiale de 65 pays industrialisés pour découvrir que la croissance économique était plus faible quand les personnes composant les 5 % et les 20 % supérieurs possédaient une part plus importante de la richesse.
Bref. Le ruissellement, ça ne fonctionne pas. On le sait depuis longtemps, chiffres, statistiques et état de la société comme preuve. Les avis d'experts s’accumulent pour mettre en garde contre l’augmentation des inégalités, pas seulement sur le plan social, mais aussi par souci économique. Et pourtant, et pourtant... Parions que ce n’est pas demain la veille que nos gouvernements sauront admettre leurs erreurs et changer de direction. Car si la réalité ne se conforme pas à la théorie, forcément, c’est que la réalité a tort.

lundi 15 mai 2017

Ascensionism

Ascensionisme : Vers le bien par le savoir.

Je suis un ascensioniste, je vois et pratique le bien par le savoir.

Vous êtes en train de lire le profil d'un garçon qui a enfin compris comment on apprend ^^. Dans une société du savoir, je vous laisse imaginer l'ascension que cela rend possible quand je partage cette connaissance, la méthode fiif, forme intuition intuition forme... Par exemple, une de mes élèves de Seconde en Maths est passée de 7 à 14.5 en 1 à 2 mois.

Au niveau collectif, la technoscience nous donne la puissance de faire de plus en plus de bien. C'est ce que les philosophes des Lumières avaient perçu : le progrès humain par la connaissance. Peut-être même qu'un jour nous serons suffisamment forts pour contrer les menaces galactiques, météorite, les dinosaures en on fait les frais, ou extinction du soleil, pour ne citer que ces dangers... Il nous faut gagner en puissance pour survivre, et ce faisant, notre vie devient de plus en plus fantastique.

Fort heureusement, la technoscience progresse exponentiellement, la loi de Moore nous dit par exemple que la puissance des processeurs double tous les 18 mois, ce qui donne fois 1024 tous les 15 ans ! C'est pour cette raison qu'on a des smartphones aujourd'hui alors qu'il y a quelques années en arrière, nous n'avions que des pauvres Nokia a écrans noir et blanc tout petits. Les révolutions que les nanotechnologies vont apporter seront fabuleuses, elles ont déjà commencé, pensez deux secondes à la technologie dont vous bénéficiez rien que pour me lire :-p. Tapez donc "Laurent Alexandre" ou "Ray Kurzweil" sur Google ;-).

L'ascensionisme englobe donc le transhumanisme et la philosophie des Lumières en les plaçant dans une perspective plus large : le bien de l'humanité par le savoir sur le long terme et donc sa survie face aux catastrophes, dont les catastrophes galactiques qui nécessitent d'augmenter notre puissance par la technoscience.

lundi 6 février 2017

Résumé de La méthode fiif pour Abel

En résumé, pour apprendre efficacement,
Première étape fi.
Il faut essayer de comprendre l'intuition à partir de la forme que tu vois, puis juste après,
Deuxième étape if.
Tu caches la forme et tu essayes de reformuler l'intuition que tu as eue. Il faut recommencer l'opération bien souvent car on croit avoir compris alors qu'on ne sait pas reformuler. Il faut donc fiifer plusieurs fois les morceaux du cours qui représentent une idée à chaque fois pour bien le connaître.

fi : forme->intuition
if : intuition->forme (en cachant la forme du cours)

et on recommence fiif autant de fois que nécessaire

mercredi 1 février 2017

PG et Mélenchon

Bonjour, j'adhère au PG avec un montant de soutien de 150 Euros parce que M. Mélenchon et le PG qu'il a fondé représente la philosophie des Lumières qui croit au progrès humain par la splendeur du savoir humain émancipateur. Il est le seul qui le dise aussi clairement. Pensez que si nous voulons vivre et survivre à une catastrophe galactique de type météorite ou autre, nous devons faire progresser la connaissance et notamment la technoscience. sans compter que la connaissance est fantastique, elle augmente notre puissance intellectuelle et physique, rend notre monde intérieur et extérieur ample et magnifique quand on a conscience de l'ascension humaine par la connaissance et la technoscience qui croît exponentiellement.
Merci de m'avoir lu.
Cordialement,
Jérôme Casanova

mardi 31 janvier 2017

FIIF

FIIF, c'est l'acronyme d'un concept à la fois de base et qui surplombe tout ce que j'écris sur le sujet. Il relie tout en théorie et en pratique. Forme-Intuition, Intuition-Forme. Essentiellement le lien doit se faire dans les deux sens pour que la compréhension soit véritable.

Dans un cours de Maths par exemple. L'élève regarde la phrase qu'il doit comprendre. Il essaye de capter les intuitions qu'elle évoque. C'est la phase Forme-Intuition. Ensuite il la cache et essaye de la reformuler. C'est la phase Intuition-Forme. Si il n'y arrive pas totalement, il regarde à nouveau la phrase de départ, capte les intuitions qui lui manquent. Cache la phrase et continue Intuition-Forme.

Une fois que FIIF a été fait suffisamment pour qu'il ait reformulé la phrase, comme il s'est aidé plusieurs fois, il recommence FIIF comme précédemment, mais cette fois il aura moins besoin de regarder la phrase de départ.

Si il a encore eu besoin de regarder puis cacher la phrase de départ au milieu du processus IF, il recommence FIIF. Le but est qu'il arrive à intuiter et à reformuler la phrase sans avoir besoin de la regarder en cours de route. En gros, il faut qu'il sache faire FIIF d'un coup.

Il fait de même avec la deuxième phrase. Les intuitions relieront la première phrase à la deuxième dans sa tête et il sera donc capable de faire FIIF sur les deux phrases, donc a accès à une idée plus complexe.

L'intuition fait les liens, elle met toutes les idées en réseau dynamique. Le savoir grandit ainsi, et l'élève le voit directement par la pratique en quelques minutes.

Bientôt on ne dira plus, "As-tu fait tes devoirs ?", mais "As-tu fait FIIF ?". En tout cas je l'espère, car faire ses devoirs n'a pas de contenu méthodologique précis, c'est une expression creuse de ce point de vue. FIIF ou une autre expression du même type qui recouvre cette intuition qu'il faut faire Forme-Intuition et Intuition-Forme pour comprendre vraiment, comme je l'ai expliqué dans l'exemple.

Intuition et musique chez les écrivains

On peut lire ici ou là que les écrivains écrivent en musique. Pourquoi ? La musique est la forme des intuitions émotionnelles, comme l'image devient la forme de certaines intuitions complexes.

La musique amorce donc certaines émotions qui amorcent à leur tour des intuitions. En ce moment j'écoute N'to, Trauma, Worakls remix. Cette musique me lie émotionnellement à la notion d'ascension humaine, à la connaîssance, la technoscience, la compréhension. En un sens, elle m'inspire, c'est à dire qu'elle me donne des émotions qui me donnent à leur tour des intuitions que je mets en forme ici.

Si d'aventure un lecteur passe par ici, je tiens à dire que ce que j'écris fait partie du processus d'élaboration de ma pensée. Je dois mettre en forme si je veux que ma pensée se développe, c'est à dire que de nouveaux liens se fassent, créant des concepts, des agencements nouveaux. Une idée en appelant une autre par la magie du texte. Magie qui n'est autre que le fonctionement intuitif relié à une forme qui est mémorisée instantanément et parfaitement sur l'ordianteur. Je peux donc aller beaucoup plus loin que juste dans ma tête qui oublie.

En retour, ma pensée se développe aussi en moi en même temps qu'elle se développe sur le papier. C'est le sens de ce que j'ai écrit dans ma présentation de blog. Et j'espère que vous comprendrez aussi comment on élabore une pensée. Qu'on comprend un cours ou quoi que ce soit d'autre par la méthode qui est la forme de l'intuition FIIF, son principe du lien Forme-Intuition et Intuition-Forme à faire dans les deux sens pour s'élever progressivement.

Il est normal que je me répète d'un article à l'autre, cela fait partie de l'entraînement de ma pensée. A mesure que je répète, mes intuitions se font plus complexes car les blocs sont de plus en plus familiers à mon cerveau, donc il les identifie directement, immédiatement. En les identifiant immédiatement, il peut donc faire des liens intuitifs entre eux et je monte d'un cran dans la hiérarchie des concepts. Comme un ensemble de syllabes forment un mot.

Regardez, j'ai déjà écrit une page, aidé de ma musique. L'inspiration vient en écrivant ! J'écris pour les archives aussi, on ne sait jamais, je pourrais avoir un accident et ne pas avoir le temps de développer, de diffuser cette méthode et ce principe FIIF. Si quelqu'un souhaite reprendre le flambeau, je souhaite lui dire qu'il faut montrer aux gens que cela fonctionne par la pratique. Ce livre est aussi une preuve que cela fonctionne. Ma pensée se complexifie et c'éclaircit pour moi à mesure que j'écris. Et donc j'écris de plus en plus. C'est en faisant pratiquer que les gens seront convaincus, ils verront l'efficacité. Si un jour j'édite un livre, il devra être crédible car ce qu'il racontera aura déjà amélioré l'apprentissage des gens. Je le conçois aussi comme un support, une sorte de bible qui permettra de répondre aux questions théoriques et pratiques que les gens se posent. La théorie est la manièr de voir étymologiquement, la pratique est la manière de faire. Vous pouvez aller voir sur wikipedia, l'encyclopédie en ligne. Theorein, du Grec, je crois, et Praxis, Latin.

J'imagine son titre en lettres d'or, un peu à la manière de l'encyclopédie universalis avec sa couverture en cuir pourpre. FIIF, sous titré : Forme-Intuition, Intuitition-Forme, l'apprentissage se fait en faisant le lien dans les deux sens. Je ne souhaite pas un titre obscur, je veux que les gens voient le coeur de ce principe dès la couverture et la quatrième de couverture. Je souhaite que ce livre éclaire vraiment les gens. Une théorie soutenue par la pratique, leur pratique. Il pourrait contenir des exercices pratiques à faire et simples afin qu'ils ressentent vraiment que leur compréhension est améliorée par cette théorie et pratique. Pas à pas. FIIF est l'acronyme qui est la forme simple de l'idée qui est au coeur du livre. En un sens c'est la forme simple de l'intuitions foncamentale. C'est l'idée qui est tout en haut de la hiérarchie des idées de ce livre. Elle les relie toutes et les généralisent. En ce sens cette idée centrale aide à comprendre l'entièreté du livre et le résume.

L'idée des niveaux hiérarchiques des concepts : a+b=c est plus général, donc plus abstrait que 3+4=7, 5+9=14, etc... Car il identifie une loi, un motif, une régularité commune à tous. L'exemple également d'une langue : traits, lettres, groupes de lettres pour les syllabes, mots, groupes de mots, phrases, grouples de phrases, paragraphes, groupes de paragraphes, chapitres, groupes de chapitres, livre, groupe de livres, bibliothèques, groupes de bibliothèques, totalité des bibliothèques et des livres du monde. A chaque niveau, les idées exprimées sont plus complexes, c'est à dire qu'une forme complexe correspond à une intuition complexe. L'intuition pour identifier le mot par exemple, mais également l'intuition et la forme désignée par ce mot ou ce symbole. C'est le saut qualitatif du mot. Il fait des liens intuitifs à l'extérieur de lui-même qui ne sont plus seulement des sons, mais d'autres intuitions visuelles, olfactives, émotionnelles, rationnelles, sexuelles, tout type d'intuitions et de formes qui leur sont liées. Table, chaise, paix, guerre, maison, santé, maladie... Ascension humaine par la coroissance exponentielle de la technoscience et par la compréhension, la conscientisation de comment on apprend et la mise en pratique qui en découle.

La méthode d'apprentissage Forme-Intuition, Intuition-Forme : une mini-révolution

Cette méthode fonctionne, je l'ai encore vu ce soir avec un élève qui étudiait un cours sur les vecteurs, les repères et les coordonnées. Son père assistait au cours particulier en observateur comme je l'avais suggéré afin qu'il voie comment son fils travaille et peut-être l'aider quand je ne suis pas là. Il a vu son fils comprendre le cours en identifiant une idée à partir de la forme, ici un paragraphe. Puis il a caché le paragraphe et a essayé de le reformuler à partir de ses impression, c'est l'étape intuition-Forme.

Au début c'est flou donc il doit s'aider en regardant puis en cachant. Mais au bout de 2 ou 3 fois il arrive à générer la forme correspondant à l'intuition avec l'énoncé de base caché. A ce moment-là il a vraiment compris. Pour le deuxième paragraphe, il a même inventé une rédaction plus claire que le cours. Quand on paragraphe est trop compliqué, on le traite phrase par phrase.

Quand une phrase est trop compliquée, on identifie le concept qui pose problème et on le traite également, généralement c'est son contenu intuitif qui est flou car l'élève ne l'a pas bien compris dans les cours ou les années précédentes. Je suis donc là pour identifier les intuitions et les formes dont il a besoin, notamment avec des exemples qui lui permettront de voir les régularités et de passer au niveau intuitif et formel supérieur. Une fois que j'ai écrit et expliqué. Il se sert de ce que j'ai écrit et fait FIIF (Forme-Intuition, Intuition-Forme) autant de fois que nécessaire.

Le cycle Forme-Intuition, Intuition-Forme a l'air d'être un cercle seulement quand on le regarde de dessus. En fait c'est une spirale ascendante car les intuitions se relient naturellement à toutes celles qui sont déjà dans son cerveau. Ces liens créent des intuitions de niveau hiérarchique supérieur, c'est à dire qu'elles permettent de manipuler un plus grand nombre de concepts sous-jacents. Par exemple a+b=c généralise toutes les additions entre deux nombres, ouvrant la voie au calcul littéral, aux principes de la résolution d'équations.

Un concept est l'alliance d'une forme et d'une intuition, le théorème de Pythagore ou la dérivée en Maths par exemple. L'intuition du théorème de Pythagore est que le triangle rectangle a un secret qui lie les longueurs de ses trois côtés puisqu'en dessinant les deux premiers, on connaît le troisième, la forme est la formule. L'intuition de la dérivée est que c'est la pente d'une courbe en un point, la forme est par exemple la limite d'une corde, on rapproche les deux points de la courbe et la droite passant par ces deux points devient une tangente dont la pente est ce qui est recherché, cest la définition, les formules de dérivation en découlent. Les formules aussi ont un contenu intuitif de rang inférieur dans la hiérarchie, contenus eux-mêmes liés à une forme.

Contrairement au par-coeur qui est une forme figée un bloc de glace contenant des molécules d'eau que sont les concepts par des liens figés. L'intuition fluidifie, multiplie les liens et les formes possibles, comme l'eau à l'état liquide. On peut rapprocher deux concepts, donc deux intuitions-formes et en déduire un concept nouveau.

L'étape Intuition-Forme est l'étape créative. J'en discutais avec le père après le cours. Les bénéfices vont bien au-delà de l'apprentissage scolaire. Cette méthode rend plus créatif, stimule la mémoire car à partir d'un ressenti on se connecte à la forme qui est liée, aujourd'hui par exemple j'ai retrouvé dans ma mémoire le nom de quelques personnages de la série Scrubs que je pensais avoir oubliés.

La méthode rend plus confiant dans ses capacités car elle fonctionne, elle exerce à penser, à créer, à progresser. Ses deux défauts sont qu'il n'y a pas de raccourcis, elle demande de l'énergie, la compréhension véritable est à ce prix. Et elle est gourmande en papier puisque l'écrit augmente la capacité cognitive, c'est à dire la capacité à faire des liens car on a une mémoire externe parfaite qui contient instantanément plusieurs éléments. L'intuition étant la compréhension instantanée des choses, le support visuel est particulièrement indiqué. "Une image vaut mille mots".

En 10 ans de cours particuliers, j'ai remarqué que les visuels, c'est à dire ceux qui visualisent mentalement ce qu'ils pensent, ont un avantage certain : ils sont plus rapides, font plus vite les liens et mettent plus rapidement en forme leur intuition. Les visuels prodiges qui ont une mémoire visuelle très nette comme Jacques Attali qui expliquait dans une interview qu'en dirigeant un orchestre il voyait les partitions dans sa tête, ces visuels ont un support mental quasi-parfait, et donc sont capagles d'aller bien plus vite dans leur tête qu'à l'écrit dans le monde matériel. Ils ont une réalité virtuelle à disposition.

Je me souviens d'un élève, Benjamin, très doué et visuel qui voulait prendre des cours pour être encore meilleur. Il m'avait expliqué que lors d'un cours d'histoire il visualisait la situation décrite par le prof et une fois qu'il avait tous les éléments en tête, il n'écoutait plus, il avait compris, il avait son film personnel dans la tête. Pour des personnes comme elles, le lien Forme-Intuitionet Intuition-Forme, dans les deux sens, donc, ce lien se fait très facilement et ils sont donc bien plus doués que la moyenne, pour peu qu'ils aient une bonne méthode de travail.

Cet élève m'a redémontré visuellement ce que le mathématicien Gauss avait trouvé pour faire la somme de tous les nombres de 1 à 100. Il voyait les nombres comme des colonnes de taille correspondant à la valeur. Il a vu un triangle. Il l'a doublé dans sa tête et l'a encastré comme dans tétris au premier, ce qui a fait un rectangle d'aire deux fois la somme, c'est à dire 100x101, il a divisé par deux et il a trouvé le résultat. Pour être honnête, il s'était trompé sur la valeur de l'aire, mais l'intuiton était là ! Il fallait juste la mettre en forme. Impressionnant, je n'avais jamais vu un élève redémontrer Gauss de cette manière. La supériorité du visuel en Maths est hallucinante. Mais ce n'est pas grave, avec l'écrit on peut rattraper un peu son retard. Et à force de reformuler ses intuitions par écrit, on finit par devenir visuel à son tour.

J'avais une autre élève qui faisait de la peinture depuis petite, elle était devenue visuelle en le faisant. Et cela n'a rien d'étonnant, pour peindre on regarde un paysage, puis on ne le regarde plus quand on peint, donc il faut peindre ce dont on se souvient. Le cerveau ayant horreur de se fatiguer pour rien. Il finit par associer les intuitions avec les images de plus en plus complexes et nous devenons visuels mentalement. Plus on commence tôt, plus c'est facile de cabler le cerveau correctement afin qu'il fasse les liens intuitons-formes dans les deux sens effort. Moi je vois bien que j'ai besoin de me concentrer beaucoup, que mon cerveau fonctionne enfin efficacement, mais il n'a pas l'habitude. Cela viendra avec le temps et la pratique surtout. Je commence déjà à visualiser de manièr floue les partitions de musique que je relie à mon intuition mélodique. Frère Jaques et le début d'un morceau de Titanic. Idem, je regarde un morceau de partition qui correspond à un début de mélodie, je la cache et j'essaye de la reproduire par écrit. Comme le cerveau est fénéant, il finit par me donner l'image mentale pour que je n'aie pas à la réécrire.

Par exemple je vois d'un seul tenant, de manière floue encore, les trois premières notes de Frère Jacques sur la portée, c'est beaucoup plus rapide que de se rappeler de chaque note, je suis passé à un niveau hiérarchique supérieur et il me faut réfléchir pour identifier chaque note comme étant do4 ré4 mi4, le do4 est au milieu de la portée. Peut-être qu'à terme je verrai les portées entières comme Jacques Attali. Les intuitions relient les éléments, et comme elles sont la compréhension immédiate des choses, mon cerveau me fera visualiser de plus en plus nettement ces intuitions de niveau hiérarchique de plus en plus élevé, c'est à dire visualiser des groupes de notes de plus en plus importants. Cela dit il y aura certainement une limite comme en lecture où on ne lit que par groupes de mots et pas par phrase ou paragraphes entier, sauf Balzac qui était un lecteur prodige.

Cela dit il était un écrivain très prolifique, donc peut-être que de mettre en mots ses intuitions toute la journée l'a fait accéder à un niveau intuitif et formel tel qu'il identifiait directement les intuitions des paragrahes entiers. Donc en écrivant comme je le fais, je devrais progressivement lire plus vite aussi puisqu'en écrivant, je mets en forme des intuitions et qu'avec la pratique, ces intuitions seront de plus en plus élaborées, donc plus complexes, nécessitant non plus une phrase mais un paragraphe, voire plusieurs paragraphes pour être développées. En retour, je ne lirai plus par groupes de mots mais par phrases, voire groupes de phrases. Dans un de ses romans autobiographique, Lambert quelque chose, Balzac exprime ce qui se passait dans sa tête quand il lisait : il visualisait un tourbillon d'images à partir des textes. Un visuel prodige qui a travaillé son don en écrivant et lisant, donc en faisant FIIF.

En fait, je pense que l'explication de la lecture rapide est aussi que l'on lit essentiellement des choses que l'on connaît déjà. Balzac lisait très vite des romans, sujet qu'il connaissait bien, donc son cerveau a augmenté son niveau hiérarchique sur ces sujets : psychologie des personnages, types d'intrigues : amoureuses, haineuses, les noms des personnages principaux, l'époque, etc... Son niveau hiérarchique, donc de généralités, d'abstraction, faisait que son cerveau pouvait reconstituer très vite le cadre général dont le roman est un cas particulier. Un peu comme 2+4=6 est un cadre particulier de a+b=c. Il est plus facile de lire rapidement la première formule quand on connait la structure générale formalisée par la deuxième. Je pense qu'il en est de même pour Balzac. Son système d'inférence est plus complexe, avec plus de niveaux dans la hiérarchie qu'un lecteur moyen. J'avais une amie qui lisait beaucoup de Bit-Lit. Elle finissait par les dévorer à une vitesse folle aussi. Mais si je l'avais mise en face d'un texte scientifique par exemple, sa vitesse de lecture aurait été plus lente car sa compréhension aurait été plus lente. c'est à le degré de complexité de ses intuitions aurait été moindre.

On peut ainsi comprendre comment on peut en arriver à écrire des livres entiers. Ils correspondent simplement à un niveau intuitif et formel très haut dans la hiérarchie. Ecrire le livre permet même d'arriver à ce niveau. FIIF est la méthode qui nous fait créer des niveaux supplémentaires dans la hiérarchie, vers le haut ou vers le bas d'ailleurs. Ce qui fait qu'on a beaucoup plus à écrire, comme je le fais maintenant. Plus on écrit plus la pensée devient complexe, pour peur qu'on essaye de repérer les lois, les motifs, les régularité, tant à l'intérieur des éléments que l'on manipule, qu'à l'extérieur. Liens intuitifs internes et externes, liens que l'on formalise en écrivant ou en trouvant des images comme le bloc de glace et l'eau liquide ou l'idée de la spirale ascendante, ou l'image des triangles pour Benjamin.

A un certain niveau de complexité, il est plus facile pour le cerveau de penser par images, car l'image contient instantanément une grande quantité d'information et sont donc la forme idéale des intuitions complexes. Les Maths sont ainsi très visuels par nécessité. Dans l'image du bloc de glace et de l'eau liquide, Les molécules d'eau sont les concepts, les liens rigides sont la forme et les liens souples sont l'intuition. On a aussi l'image du réseau pour le cerveau et ses liens conceptuels. Dieu par exemple est l'image du concept de pouvoir absolu. C'est pourquoi les civilisations ont tant de mal à s'en passer. d'une certaine manière, il représente la forme d'une intuition très élevée dans la hiérarchie des concepts, il est donc très utile pour penser. Et tout ce qui est utile à penser sans trop d'efforts est gardé dans les civilisations car cela leur offre un avantage comparatif, cela les rend plus puissantes.

Mathilde est une autre de mes élèves, elle a été diagnostiquée comme ayant un trouble de l'attention. Mais en fait elle est juste très intelligente, c'est à dire qu'elle fait beaucoup de liens et comme elle est visuelle (ce qui est cohérent d'après ce que j'ai expliqué plus haut), elle part dans ses rêves. La méthode FIIF permet de canaliser ces liens. C'est une de mes élèves les plus douées et une fois que les liens sont canalisés dans la forme qu'elle réinvente, elle fait des liens, donc connecte avec d'autres intuitions visuelles très éloignées très vite. Elle relie un nombre impressionnant d'informations, de concepts (combinaison d'intuition et de forme) très vite et en grande quantité. Je lui prédis un brilliant avenir si elle continue à s'entraîner avec la méthode car elle aura la rigueur qui lui manque.

Imaginez la petite révolution chez les élèves du monde si ils avaient accès à cette méthode (la forme) et au principe sous-jacent (l'intuition qui leur permettra de la développer en eux en la personnalisant). Les très bons seraient encore meilleurs et les les moins bons seraient vraiment aidés à retrouver le chemin d'une vie épanouïe. Elle aide déjà mes élèves. Je suis confiant, le bouche-à-oreille fonctionnera. Une invention qui donne autant de pouvoir ne peut que se diffuser.

Retour vers le futur : des régularités dans une technoscience qui progresse

Les intéractions entre les personnages sont identiques, la psychologie humaine : le méchant Biff où sa lignée sont les antagonistes dans les trois époques 1885, 1955, 1985, 2015. Marty et le Doc voyagent dans le temps et jouent les protagonistes. Biff qui se retrouve dans le fumier à toutes les époques, ou une mésaventure similaire etc... Ce n'est pas tout à fait vrai cependant. L'histoire a l'air d'être cyclique, mais ce qu'on croit être un cercle en le regardant par dessus est en fait une spirale ascendante vu de profil. Les personnages progressent par leurs aventures. Dans Retour vers le futur 1, le Doc est transformé : il accepte de lire la lettre de Marty alors qu'il était farouchement contre connaître son futur. Le père de Marty a appris a s'affirmer et toute la vie de Marty en 1985 est bouleversée. George est un écrivain de SF à succès maitenant au lieu d'être employé de bureau avec Biff pour chef. Et à la fin Biff passe le polish de la BMW e George. La domination est inversée, c'est l'intelligent créatif qui a pris le pouvoir sur la force brutale.

Mais le décor change, on a une superbe fresque de l'ascension de la technoscience en comparant les trois époques. Déplacements en chevaux, voitures, voitures volantes. Le skateboard qui se transforme en hoverboard dans le futur. Avec le contraste le plus important lorsque l'hoverboard se retrouve en 1885, et que le Doc fabrique l'équivalent de la puce électronique qui a grillé dans la machine à voyager dans le temps en 1995 et qui prend tout le capot. Ou en 1885 quand il fabrique une machine à glaçons géante.

Les transhumanistes prédisent que la transformation deviendra bien plus profonde encore quand nous fusionnerons avec la technoscience. En fait c'est une partie de la réalité, c'est la matière qui va être transformée, pas seulement la vie. Elle l'est déjà : regardons les ordinateurs, la haute technologie est un agencement de la matière absolument sidérant ! Les processeurs sont actuellement gravés à 14 nm, un milliardième de mètres, quelle miniaturisation ! Et elle continue à progresser et la matières révèle ses secrets et sa puissance que nous mettons en forme de mieux en mieux.

Biotech, nanotech, robotique et intelligence artificielle, NBIC comme dirait Laurent Alexandre, mais également la capacité d'extraire plus d'énergie par les panneaux solaires, la fusion nucléaire ou d'autres technologies comme les réacteurs nucléaires au Thorium ou d'autres qu'on ne connaît pas encore ! L'avenir est plein de promesses, les technologies de l'information progressent exponentiellement comme l'a montré Ray Kurzweil avec des courbes historiques. La puissance double tous les 1 ou 2 ans. Donc environ fois 1000 en 10-20 ans, fois 1 million dans 20-40 ans. C'est vertigineux !

Test de QI : intelligence rationnelle : pattern recognition

Une partie de l'intelligence rationnelle est la reconnaissance des motifs, des lois. C'est pour quoi les test comportent souvent des séquences dont il faut deviner la suite. Par exemple une suite de nombres 3 6 9 12 ... Quel est le suivant ? 15, et on le sait parce qu'on a vu que pour passer à celui de droite on additionne 3. Nous avons donc repéré une régularité. Plus on repère des régularités compliquées, plus on est intelligent rationnellement.

Cette reconnaissance des motifs est hiérarchique. Ray Kurzweil le montre avec on trait d'une lettre, une lettre une combinaison de lettres et un mot. Le mot est au niveau le plus élevé dans cette hiérarchie. Pour reconnaître le mot, le cerveau en fait reconnait les motifs de tous les niveaux inférieurs : groupes de lettres, en dessous lettres, et pour chaque lettre les traits qui la composent. Analyse quand on descend dans la hiérarchie, on découpe. Synthèse quand on monte dans la hiérarchie : le cerveau combine.

Un autre exemple : qu'y a-t-il de commun entre 2+5=7, 3+1=4, 8+15=23 ? Toutes ces opérations (degré d'abstraction encore supérieur) sont de la forme : a+b=c. Le cerveau repère cette régularité et peut donc mettre ces trois exemple dans une sur-catégorie intuitive et formelle. Il grimpe dans la hiérarchie des concepts. Les mathématiques sont intuitives et formelles, ultra rationnelles car elle s'attache à repérer et hiérarchiser les régularités. C'est là science des lois immuables, des vérités absolues par excellence.

vendredi 27 janvier 2017

La fascination pour le sport

La fascination pour le sport vient à mon avis de ce que la lutte pour le pouvoir est directement visible. Mais c'est un pouvoir fictif, dont le domaine d'action ne dépasse pas le sport et les quelques sponsors qui en bénéficient. Que peuvent des champions de n'importe quel sport ? Pas grand chose. Le destin de l'humanité est-il changé ? Pas vraiment non plus.

Beaucoup plus intéressant mais moins visible, indirect, sont d'autres formes de pouvoir. La politique, la technoscience. Dans un même temps, un pouvoir pour prospérer doit rester relativement inaccessible. Donc pendant que les gens sont fascinés par les champions sportifs, ils laissent tranquille les vrais détenteurs de pouvoir vaste.

Réussite scolaire et classes sociales riches et cultivées

Compte-tenu que la pensée se développe mieux quand on la met en forme. On peut imaginer que les personnes des classes sociales riches ou de l'enseignement osent plus s'exprimer car elles ont la domination matérielle et symbolique.

Ainsi l'enfant ose plus s'exprimer dès son jeune âge dans des formes performantes. Donc la spirale ascendante Forme-Intuition, Intuition-Forme travaille à plein chez eux. Surtout que le langage contient plus de mots de vocabulaire et donc le lien Intuition-forme, ici langage est plus fort et développé, ce qui sera très utile pour la suite.

Donc à la fois l'étape Forme-Intuition est facilitée par l'accès précoce et la pratique d'un vocabulaire riche. Et Intuition-Forme est facilitée aussi car grâce à la domination sociale, l'enfant est à l'aise et ose sans complexe s'exprimer car il n'est pas n'importe qui, son papa ou sa maman est une personne importante. Il intègre cela. C'est pourquoi les enfants qui réussissent le mieux sont les enfants d'un parent enseignant et un autre qui a un métier très bien rémunéré. Capital culturel et capital confiance.

L'ascension humaine par la connaissance

J'ai progressivement pris conscience que l'humanité s'élève, et que c'est un phénomène qui prend sa source dans la lutte pour la vie, le pouvoir, qui sélectionne les civilisations les plus puissantes. Or la puissance est basée sur la technoscience et les défis que nous pouvons relever sont de plus en plus importants. Un jour nous pourrons probablement devenir proche de l'omniscience et de l'omnipotence et relever des défis galactiques.

Le basculement dans ma pensée qui a ciblé la technoscience comme source principale de l'ascension vient de la lecture de deux livres : La mort de la mort, Laurent Alexandre, offert par mes grands-parents, décidément, ils auront été importants dans mon développement, petit car ils m'ont soutenu comme ils l'ont pu affectivement, ce qui fait que j'ai déménagé pour me rapprocher d'eux. Et intellectuellement en m'offrant ce livre.

Ensuite j'ai cherché la source de Laurent Alexandre qui parle de Ray Kurzweil comme le "pâpe du transhumanisme". En lisant The Singularity is near, et vu des conférences, j'ai pris connaissance de la croissance exponentielle des technologies de l'information qui double en puissance tous les 1 ou 2 ans, voir la loi de Moore. Les perspectives sont grandioses.

L'écriture dans le processus de pensée

La mise en forme écrite de la pensée qui est limitée dans le cerveau car elle reste intuitive et n'a pas vraiment de support pour se développer au mieux, une mémoire externe parfaite.

Cette mémoire externe parfaite est consultable, enrichissable, modifiable. La pensée majoritairement intuitive prend forme qui a sont tour élève ne niveau d'intuition. Exactement comme pour la méthode Forme-Intuiton, Intuition-Forme dans l'apprentissage des mathématiques que je pratique en cours particuliers et sur moi-même. Je vois bien que mon niveau monte et celui de mes élèves aussi lorsque je la pratique. Ce que je fais ici.

Léonard de Vinci n'était pas très assuré ni très brillant en dessins et dans ses textes quand il a commencé à écrire ses feuillets. Véritable graphomane avec toujours son bloc-note, il s'est amélioré pour devenir le génie que l'on connaît.

Le dessinateur ZEP a expliqué sur France Inter que grâce aux chutes de feuilles de papier de son père, il avait un stock illimité de papiers sur lequel il dessinait. Son art s'est développé ainsi.

La spirale ascendante Forme-Intuition, Intuition-Forme fonctionne ainsi. Les intuitions imprécises souvent sont formalisées et la forme permet à l'intuiton de faire de nouveaux liens qui vont générer une forme plus développée et ainsi de suite. La pensée n'est plus immédiate, mais devient un processus d'élévation.

Vive l'industrie

Quand je vais au supermarché, je m'émerveille de l'abondance des produits à quelques dizaines de mètres de chez moi. Tout cela paraît naturel, mais c'est fantastique : des produits alimentaires aux livres, des milliers d'objets issus du monde entier et nécessitant une technoscience fabuleuse. Devant eux, les pauvres peintures des artistes que l'on expose dans les musées font pâle figure en terme de connaissance qui y est injectée. Nous beignons tellement dedans que nous l'oublions. Un peu comme le parfum que l'on cesse de sentir car le nez se désensibilise.

Qui sait comment les objets qui nous entourent sont fabriqués ? Moi le premier, je me demande : "Tiens, comment cette boîte de conserve a-t-elle été faite ? A quoi ressemble l'usine, qui l'a dessinée, comment est-elle assemblée, d'où viennent et comment ont été préparés les aliments à l'intérieur. Une multitude d'objets d'émerveillement au quotidien. Et je ne parle même pas des objets de haute technologie comme ma liseuse ou mon PC avec une connexion internet ! Sans aller jusque-là, prenons juste la fabrication du livre, l'origine du papier, sa transformation depuis un arbre, transformé, blanchi, étalé en feuilles et découpé, imprimé, relié. Tout cela automatisé, réalisé avec des machines d'une complexité immense ! Pensez-y quand vous regardez les objets qui vous entourent.

L'ascension humaine est fabuleuse, et le mieux, c'est que la croissance de la technoscience est exponentielle, les technologies de l'information voient leur puissance doubler tous les 1 ou 2 ans, donc puissance de calcul multipliée par 1000 dans 10 à 20 ans et par un million d'ici 20 à 40 ans ! Nous serons alors capables de prouesses encore plus extraordinaires qu'aujourd'hui. Et elles sont déjà par mal, je lisais dernièrement la page web de science-et-vie.com et visiblement l'ordinateur quantique est dans les cartons, d'une puissance folle, la fusion nucléaire, les panneaux solaires plus performants, les progrès des nanobiotechnologies en somme, sans compter les intelligences artificielles comme Deep Blue de Google que j'ai vu sur Youtube et qui apprend beaucoup plus vite qu'un humain pour une tâche précise comme jouer à un jeu.

Watson le système expert d'IBM qui trie et relie les informations pour donner un avis sur la base de milliers de données, ce que n'est pas capable de faire un être humain, les recherches sur le Danazol qui semble bien rajeunir les cellules en reconstituant les télomères, la culture des muscles d'animaux pour ne plus avoir à les tuer, ce qui en plus réduit à terme le coût de production et permet de contrôler la qualité de la viande que l'on mange. Des entreprises sont déjà sur le créneau. Guérison de certains cancers par génie génétique, coeur artificiel, implants cérébraux pour donner l'ouïe à un sourd. La réalité augmentée, les voitures autonômes et à panneux solaires.

Et le plus beau, c'est que l'accès à cette connaissance est démultiplié par internet, la numérisation des livres et articles est à son début. Quand les gens en auront assez de se nourrir de fades divertissements, ils en viendront à chercher des nourritures plus élevées et qui donnent un sens et un contenu à une vie. Les sciences, la technologie, la compréhension du monde, les oeuvres qui durent parce qu'elles ont capturé une constante dans le monde.

Les Maths sont la science la plus ferme qui soit parce qu'elle est constante. C'est ce qu'on appelle l'abstraction : on s'extrait de ce qui est changeant et on regarde le motif qui est constant. Repérer un motif (pattern en Anglais) est le mode de fonctionnement de l'intelligence. Elle repère les motifs et elle les relie dans un motif plus grand dans une grande hiérarchie. Exemple, les traits droits et courbes donnent des lettres qui donnent des mots, puis des phrases, paragraphes, parties, chapitres, livres, collections de livres, bibliothèques, ensemble de bibliothèques, et finalement tous les textes de la Terre.

Un théorème mathématique est inébranlable, ou presque. Il dit une vérité sur le monde qui a une durée de vie quasi éternelle. Le théorème de Pythagore était vrai en Grèce antique, il l'est encore aujourd'hui car il a trouvé et démontré une loi générale qui a relié les longueurs des côtés d'un triangle rectangle entre eux. On remarque que 3²+4²=5² et d'autres combinaisons dans le même genre, puis on se dit que si on remplace les nombres par des inconnues (abstraction), c''est peut-être aussi vrai, on trouve que cela fonctionne tout le temps, alors on cherche la raison et on trouve une démonstration, puis plusieurs.

Constants sont tous les concepts et théorèmes mathématiques car ils se construisent à partir de motifs très bas dans la hiérarchie des motifs, tellement évidents qu'on ne peut pas aller plus bas. Par exemple l'axiome d'inclusion : si A est dans B et que B est dans C, alors A est dans C. Les Mathématiques sont la matrice logique de la technoscience et la technoscience est la matrice du monde moderne tel que nous le connaissons. Le voir et contempler le progrès réalisé et à venir est source d'émerveillement perpétuel, émerveillement que je décrivais au début de cet article. Plus je sais, plus je m'émerveille.

Notre ascension technoscientifique

Laurent Alexandre et Ray Kurzweil l'expliquent bien : nous sommes à l'aube de transformations fabuleuses. Le transhumanisme est une petite partie de ces transformations, il faut penser à l'échelle de la Terre, du système solaire, la galaxie, l'univers. Ils s'appuient sur la croissance exponentielle de la puissance des technologies de l'information. La loi de Moore en est un exemple.

Avec la nanotechnologie, la biotechnologie, la robotique et l'intelligence artificielle, nous allons continuer à développer nos capacités de transformation du réel de manière formidable. Energie illimitée, guérison de toutes les maladies, voire guérison de la mort, intelligence décuplée par hybridation avec la technologie. Le jour où cette hybridation se fera, notre puissance augmentera aussi exponentiellement car nous serons une partie de la technologie de l'information.

Que de chemins parcourus depuis l'âge des cavernes, la technoscience nous rend immensément sachants et puissants. Heureusement car l'univers n'est pas un lieu sans danger : météorites, soleil instable... De nombreuses catastrophes peuvent arriver et nous devons avoir le pouvoir de gérer ces difficultés. Allez voir du côté des films et BD de Science-Fiction pour voir les nouvelles capacités que nous aurons. La vie va être incroyable, encore plus que maintenant.

Kurzweil envisage l'expansion de la matière intelligente, c'est à dire transformée par l'Homme, connectée, douée d'intelligence artificielle. La capacité à canaliser l'énergie et transformer la matière permettra de par exemple découper avec un laser surpuissant une météorite qui viendrait nous percuter. Remplacer un soleil qui s'affaiblirait, se protéger d'un rayonnement dangereux, ou du soleil qui s'épuiserait et enflerait.

Vous voyez, si il faut penser large dans l'espace, il faut également penser large dans le temps, les longues durées. Avec notre niveau technologique actuel, nous sommes certains de mourir, l'ascension technoscientifique est la seule solution de vie. Une meilleure vie pour chacun et une meilleure vie pour tous.

Ah, oui, les déclinistes comme Michel Onfray avec Décadence, et Eric Zemmour avec Le suicide français, ne sont pas des scientifiques, ils se désolent de ce qu'ils voient, en ne voyant pas que c'est simplement le mouvement du savoir, en spirale ascendante. Actuellement on est dans une phase où avec internet nous nous rendons compte de la corruption du système économique qui augmente les inégalités, mais justement le savoir est la solution. A mesure que les gens seront mieux informés, le système changera progressivement.

De même avec la religion, la technoscience offre une explication du monde, un pouvoir, un salut de l'humanité réaliste et le savoir montre que les religions sont des mythes créés par les Hommes qui ne voyaient pas d'autres moyens de penser le tout de l'univers. Elles ont eu une valeur explicative du monde car on n'avait rien d'autre, donc on a inventé. Maintenant on a mieux : la science ! Et au moins elle fonctionne, on le voit tous les jours. Je tape sur un clavier d'ordinateur, fous me lisez grâce à internet, vous avez des vêtements, probablement un téléphone portable, une maison, des moyens de transports, que sais-je : des milliers de choses qui nous aident à vivre, augmente notre puissance et notre joie de vivre.

Réussir en Maths : la méthode qui change tout.

Il faut répéter inlassablement ce message simple : "Forme-Intuition, Intuition-Forme.". Ainsi cela imprimera dans la psychologie des foules, au niveau émotionnel, et améliorera les habitudes d'apprentissage. C'est un point d'ancrage psychique intuitivement simple sur lequel la nouvelle pratique se développe. Il faut impérativement pratiquer avec l'élève cette nouvelle voie afin qu'il ressente son amélioration, et toujours le concept justificateur et renforçateur : "Forme-intuition, Intuition-Forme.".

Comme cela fonctionne, son habitude de travail changera progressivement car il saura évaluer de lui-même si il comprend au maximum et ressentira le besoin de pratiquer la méthode pour s'améliorer. Par exemple cette semaine Emma m'a dit qu'elle avait révisé avec la méthode au bout de trois cours où nous l'avons pratiquée. Elle ressent une différence pendant nos cours et voit bien qu'elle comprend mieux. Elle a donc essayé par elle-même. Elle m'a dit avoir eu l'impression de savoir et d'avoir bien répondu. Espérons sincèrement que sa note sera à la hauteur, la récompense sera renforçatrice.

De mes dix années de prof partculier en  Maths  et Physique-Chimie,  j'ai constaté que donner les intuitions et dire comment travailler n'est pas suffisant car les élèves ne le font pas. Il faut pratiquer avec eux afin qu'ils ressentent les bienfaits de la méthode, reprennent espoir et changent leurs habitudes.

Ce qui m'a décidé à agir en conséquence est Shana, intelligente avec beaucoup de volonté qui avait l'impression de comprendre, mais ne comprenait pas vraiment car nous ne pratiquions pas la méthode ensemble. J'aurais dû pour deux raisons :
1) Mon travail d'enseignant est que l'élève s'élève, c'est-à-dire comprenne véritablement et aie envie de progresser et pratique la méthode Forme-Intuition, Intuition-Forme (F-I, I-F), pour à arriver.
2) Avec Shana, j'ai clairement réalisé un effet.pervers. Comme avec mon aide, elle croit comprendre, elle ne voit pas la nécessité de pratiquer la méthode pour comprendre véritablement. Le jour du contrôle, elle est perdue et elle se démoralise car elle perd confiance en son jugement et son intelligence car elle croyait avoir compris, alors qu'en fait non. Elle se sent idiote et impuissante. Elle ne peut imaginer qu'une si petite étape Intuition-Forme puisse faire une si grande différence.

Cette situation m'évoque une scène de L'Histoire sans fin, où L'impératrice dit que Bastien ne peut imaginer qu'un si petit garçon puisse être si important. C'est la même situation ici : Forme-Intuition, Intuition-Forme est au coeur du mécanisme de compréhension. Le savoir et le pratiquer change énormément les choses avec le temps.

Forme-Intuition : on lit le texte et des intuitions viennent.
"," : on le cache.
Intuition-Forme : on exprime les intuitions ressenties et on compare avec le texte d'origine. Bien souvent on bloque parce que les intuitions sont floues et on ne l'avait pas vu. Formaliser les intuitions montre si on a réellement compris. On revient donc à l'étape 1 et on recommence jusqu'à ce que intuition et forme soient claires et en harmonie, en phase. A chaque fois, le niveau de compréhension monte, c'est à dire que l'on intuite et formalise clairement un plus grand nombre d'éléments reliés par l'intuition au coeur.

Grande différence avec l'apprentissage de la forme sans intuition, donc sans explication par le texte ou par l'enseignant. Les liens intuitifs avec d'autres éléments ne se font pas et on devient incapable de faire un exercice de forme différente avec un contenu intuitif identique. J'ai eu une élève, Fanny, qui avait une mémoire photographique. Elle mémorisait parfaitement ses cours et ses exercices mais ne savait pas les utiliser dans un contexte différent car l'intuition n'était pas liée à la forme dans les deux sens.

Forme-Intuition, Intuition-Forme. J'ai l'image d'un escalier où chaque marche est alternativement Intuition, Forme, Intuition. etc... Ou encore une spirale ascendante avec les points Forme et Intuition diamétralement opposés.

J'ai le souvenir de deux élèves qui n'aimaient pas écrire pendant le cours, Claire et une autre dont le nom ne me revient pas à l'instant car il est inhabituel. Les résultats s'amenuisaient à mesure qu'elles avaient moins envie d'écrire. C'est une spirale blocante. Plus on fait de fautes, moins on veut mettre en forme ses intuitions car on ne veut pas se voir échouer. on a le sentiment d'être nul, idiot, faible, impuissant, la vie perd de ses couleurs, on s'inquiète de l'avenir, on se sent inutile, un déchet. Moins on est puissant, moins on recherche et pratique la puissance qui nous élève. On rapetisse, on ose plus agir ni penser. On perd foi en soi. Donc on a de plus en plus de mal à faire Forme-Intuition , Intuition-Forme et on rejette la matière qui nous fait nous sentir mal.

En revanche, avec l'aide d'un prof qui nous accompagne sur le bon chemin, la réusite de la méthode étant ressentie. la spirale ascendante se remet en marche, l'élève s'élève à nouveau et y prend goût car il sait comment faire et pourquoi.

mercredi 25 janvier 2017

Le sport comme manifestation de la volonté de puissance

Jeux Olympiques, tournois de football, arts-martiaux, musculation. Tous ces domaines montrent une recherche constante d'être plus puissant en se mesurant à soi-même et aux autres. Cette quête de la puissance physique est limitée. La puissance de la technoscience en revanche ne l'est pas, ou du moins est encore loin d'avoir atteint son plein potentiel.

Emma et Oskar, premiers retours sur la méthode forme-intuition intuition-forme

Emma m'a dit qu'elle avait révisé pour son contrôle de physique avec ma méthode, elle a eu l'impression de mieux comprendre Il reste à voir la note.

Oskar ne comprenait pas son cours de chimie du sol argilo-humique, ne comprenait pas au début et à la fin manipulait les concepts sans soucis. Beaucoup de travail car il fallait travailler chaque phrase, voire chaque mot, mais après 1h30 il connaissait ses trois paragraphes de cours.

jeudi 12 janvier 2017

Ascension Fb : Merci Connaissance

Description

Bonjour, pour débuter mon propos, une courte conférence parmi celles qui sont sur ma page Fb et qui révèle une petite partie de ce le futur sera.
Le recul de la mort - l'immortalité à brève échéance ? Laurent Alexandre at TEDxParis 2012. 11:15
https://youtu.be/KGD-7M7iYzs

D'après la loi de Moore, un processeur de même taille double en puissance en 1.5 an, donc dans 15 ans nos ordinateurs seront 2^10=1024 fois plus puissants et dans 30 ans environ un million de fois plus puissants qu'aujourd'hui. Ray Kurzweil, transhumaniste travaillant Chez Google, nous donne un aperçu de la révolution que cela engendre.

La technoscience nous donne un pouvoir immense, et nous n'en sommes qu'au début. Nous sommes encore limités par notre mécanique biologique, mais nous arriverons elle aussi à l'améliorer. Ce jour là nous aurons encore plus les moyens de nos ambitions en devenant des technhommes, des êtres biotechniques, et à ce moment-là la technoscience progressera encore plus vite car notre intelligence progressera aussi vite que la technologie, c'est à dire exponentiellement.

Par quel moyen ? Intelligence vient du Latin inter-ligere, entre-lier, c'est la capacité à faire des liens. Internet est le début de ces liens. Nous avons accès à un savoir immense sur le net, mais il reste extérieur à nous, notre cerveau n'est pas encore capable d'assimiler tout ce que nous voyons, cela va changer quand notre cerveau deviendra un techcerveau et qu'il pourra faire plus de liens. Nous avons déjà des capacités incroyables, cela va devenir encore plus génial.

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Le progrès humain est magnifique, infiniment mieux que de tourner en rond en attendant qu'une météorite nous efface bêtement comme les dinosaures. Mon souhait est que nous ayons le temps de nous élever assez haut, de devenir suffisamment puissants pour surmonter les défis galactiques. Et si nous n'y arrivons pas et que l'humanité meurt, au moins l'ascension aura été belle.

En cours particuilier : attention à la fausse impression de compréhension

Quand un élève prend un cours particulier, sa Zone Proximale de Développement, concept de Lev Vygotsky, est plus grande. Donc il comprend plus de choses car il a immédiatement à portée l'explication du professeur si il y a un vide.

Mais attention, cette sensation de comprendre est trompeuse car l'élève comprend intuitivement, donc il fait bien le lien forme-intuition, mais il n'est pas l'auteur de la totalité de ce qu'il écrit ou pense. Le lien intuition-forme, dans l'autre sens donc, reste à construire. Il faut ainsi qu'il travaille afin de générer par lui-même les pensée et les écrits, notamment en exercices.

Sur le long terme, cela peut miner le moral de croire comprendre alors qu'en fait on ne comprend pas. En effet, on perd foi en son propre jugement, donc on perd foi en soi. L'estime de soi provenant de l'estime des autres et de la confiance en soi, l'estime diminue quand en contrôle on n'arrive pas à faire une question qu'on croyait avoir comprise parce qu'on l'avait faite avec le prof particulier.

En pratique, je refais la question jusqu'à ne plus avoir besoin du corrigé. A la fin du processus, j'ai la satisfaction de savoir faire ! Cela m'a demandé un effort et l'estime de moi-même augmente.

La procédure peut s'écrire ainsi.
1 Je rédige la réponse. 2 ou 3.
2 Je bloque, je m'inspire du corrigé, je le cache, puis 1.

3 J'arrive à la fin de la question. 4 ou 5.
4 J'ai regardé le corrigé, je recommence 1.
5 Je n'ai pas regardé le corrigé. J'ai fini ! Je sais faire la question sans regarder le corrigé !

Quand on regarde le processus globalement, l'ascension se fait en spirale ascendante. Quand on est dans la spirale, on a l'impression de tourner en rond, mais quand on regarde globalement, en fait on monte aussi car on comprend de plus en plus et on devient capable de faire de plus en plus de choses sans regarder le corrigé.

etc...
           intuition
forme
           intuition
forme
                                              

La forme travaille l'intuition qui a son tour travaille la forme, etc...