mardi 24 juillet 2012

Business is business

Court billet afin d'illustrer deux vidéos et deux livres qui traitent de l'histoire économique.

Le pouvoir économique est plus stable que le pouvoir politique car il n'est pas soumis à l'élection. Il est de type autoritaire : exemple l'organisation dans l'entreprise : les patrons décident, et la pyramide hiérarchique se met en mouvement afin de suivre les directives.
Cela explique à mon avis que l'économie tienne une place centrale dans la marche du monde, cela explique aussi que l'on ne puisse pas réellement comprendre ce qui se passe dans notre histoire si nous étudions uniquement les mouvements d'idées et le pouvoir politique.

Le choix de la défaite d'Annie Lacroix-Riz :

Comment la défaite de 1940 a été voulue par nos élites économiques car elles estimaient que le régime nazi était bon pour les affaires puisqu'il comprimait des salaires, donc favorisait les riches rentiers dont les banques qui ne voyaient pas la valeur de leur argent diminuer et les grands industriels qui pouvaient ainsi continuer à faire beaucoup de profits grâce aux bas salaires.

Le mythes de la bonne guerre de Jacques R. Pauwels :

Ici c'est plutôt du côté Américain que l'on se tourne. Il montre que l'élite économique américaine a financé et participé à l'industrie nazie. Il y a donc une grande différence entre les intérêts des peuples et ceux de l'élite économique pour les mêmes raisons que dans le paragraphe précédent : business is business. Henri Ford avait un portrait d'Hitler accroché chez lui.

De la guerre comme politique étrangère des Etats-Unis de Noam Chomsky :

Livre qui montre comment la guerre est voulue par les Etats-Unis afin de maintenir l'emprise sur des Etats vassaux. Mise en place de dictatures à leur solde, coups d'Etats même contre les démocraties si elles résistent économiquement au libre-échange qui favorise toujours le plus fort.

La mondialisation en 20 leçons de Joseph Stiglitz :

Explique les mécanismes de la mondialisation économique qui se fonde sur une pseudo-science économique qui est en réalité une idéologie qui favorise les puissants. Libre échange couplé avec des monocultures qui mettent les pays en développement à la merci des multinationales acheteuses. Extension du marché capitaliste (qui cherche à augmenter la valeur du capital qui est une masse d'argent qui tend à croître : le profit) via des instances comme le FMI ou la Banque Mondiale.

Je terminerai par une citation de Nietzsche dans Ainsi parlait Zarathoustra : "L'Etat est le plus froid des monstres froids. Et voici le mensonge qui rampe dans sa bouche : moi l'Etat, je suis le peuple."

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